C’est l’une des solutions proposées par Ulla Andrén, Chef de la Coopération régionale pour le développement en Afrique et représentante de la Suède, à la dixième Conférence annuelle sur le Changement Climatique et le Développement de l’Afrique.
« L’Afrique peut générer jusqu’à 82 milliards de dollars par an, en fonction du prix du carbone ». Cette donnée qui ressort de l’étude sur l’élimination du carbone basée sur la nature réalisée par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, a été citée par Ulla Andrén à l’ouverture des travaux. Selon le Chef de la Coopération régionale pour le développement en Afrique, investir dans l’énergie moderne et l’agriculture intelligente face au climat, en harmonie avec les objectifs de biodiversité, sont des solutions clés qui permettront à des millions de personnes sur le continent, de bénéficier d’une transition juste.
Les pistes de réflexions stratégiques de cette dixième conférence annuelle sur le changement climatique, devraient donc, selon elle, inclure non seulement les transitions énergétiques, mais aussi les discussions sur des solutions fondées sur la nature et les marchés du carbone, l’adaptation et le renforcement de la résilience au changement climatique, le financement, les opportunités de croissance verte, la création d’emplois, les systèmes alimentaires, l’amélioration des chaînes de valeur et l’engagement des jeunes.
En attirant l’attention sur le fait que les efforts visant à assurer une transition juste se concentrent depuis un certain temps sur l’énergie, Ulla Andrén a indiqué que la recherche de solutions pour les triples C c’est-à-dire les défis du Changement Climatique, de la Covid-19 et des Conflits, inclura désormais le quatrième C : le Crédit Carbone, car il a le potentiel pour renforcer les économies africaines. La représentante de la Suède à cette conférence, pense par ailleurs que les initiatives de financement d’une transition juste devraient également soutenir l’agriculture et les systèmes alimentaires durables, le reboisement et la restauration des zones humides, des rivières, des lacs et des océans.
Ulla Andrén a conclu son propos par un proverbe kenyan: « Celui qui ne regarde pas en avant, reste toujours en arrière. » Un encouragement à regarder vers l’avenir, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les générations futures.