Addis-Abeba, le 14 décembre 2020 (CEA) - « Nous sommes extrêmement fiers de la capacité incroyablement innovante dont ont fait preuve les jeunes filles au cours des deux dernières semaines », déclare en ce vendredi 11 décembre2020, Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
Telles sont les paroles de Mme Songwe à la fin de l’atelier pratique sur le codage organisé conjointement par la CEA et l’Union internationale des télécommunications (UIT) dans le cadre des activités pour marquer le 75ème anniversaire de l’ONU. L’atelier a rassemblé plus de 2 000 jeunes filles en ligne et en personne au Centre de conférence des Nations Unies, à Addis-Abeba, du 30 novembre au 11 décembre 2020.
L’événement visait à promouvoir les TIC en tant qu’instruments importants pour l’autonomisation des femmes. Il comprenait des sessions sur l’égalité hommes-femmes, les droits de l’homme, le renforcement de la confiance, l’art oratoire, le codage avec Scratch, la robotique et l’Internet des objets, l’Intelligence artificielle, l’approche conceptuelle (design thinking), les jeux, la mode et l’animation. Il s’est terminé par un concours visant à tester les compétences des participants dans les domaines mentionnés.
Parmi les gagnantes se trouvait un groupe de cinq jeunes filles appelé Wonder Women. Elles ont développé une application appelée « Système de surveillance et d’intervention en cas de mortalité maternelle », qui peut détecter les battements cardiaques et la tension artérielle d’une femme enceinte et du fœtus, puis en informer le professionnel de la santé. L’application a également des fonctionnalités pour le secourisme de base et l’accouchement sans risques.
Un autre groupe appelé Hope (six filles) a travaillé sur un projet intitulé « Autonomisation des femmes », axé sur l’éducation des femmes africaines, le renforcement des compétences et de la confiance. La plate-forme offre aux femmes un lieu sûr pour mettre en valeur leurs compétences.
Le troisième groupe était composé de quatre filles, appelé Together. Elles ont présenté une plate-forme de récits d’animation par des filles, pour des filles et sur des femmes et des filles.
Pendant ce temps, un autre groupe appelé Online Rehab Africa a présenté ce qu’elles ont appelé un « Système pionnier de dépendance et de violence sexiste sur Internet ». Le premier du genre en Afrique, ce système espère jouer un rôle essentiel dans l’accompagnement des victimes de violence sexiste à travers des séances avec des thérapeutes bénévoles. Le groupe Online Rehab Africa a mis au point le système pour contrer les effets du confinement sur les filles et les femmes.
Tous les projets ont été évalués pour leur caractère innovant, leur accessibilité, leur potentiel commercial et leur impact global sur les Africains. Le groupe appelé Hope a remporté cinq ordinateurs portables HP comme prix, tandis que chacune des trois autres équipes gagnantes est rentrée chez elle avec cinq tablettes Samsung.
Mme Songwe a félicité « toutes les gagnantes de l’atelier pratique « Girls Can Code » pour leur dévouement et leurs idées novatrices ». Cinquante et un pays africains étaient représentés à l’évènement. Des représentants du mouvement African Girls Can Code, de l’UIT et de l’Union africaine ont participé à l’atelier pratique de 10 jours.
Quand les écoles deviennent inaccessibles, une lueur d’espoir dans un atelier pratique de codage
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