La dix-septième édition de la conférence se tiendra en présentiel. Cependant, elle accueillera des participants virtuels si possible.
La conférence s’articulera autour de quatre piliers, chacun comprenant une séance plénière et des sessions parallèles axées sur des solutions clés pour l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre de stratégies adaptées au climat.
Les quatre piliers sont les suivants :
1. Transition énergétique juste dans les économies africaines –Dans le cadre de ce pilier, les communications viseront à : examiner les stratégies nécessaires pour passer d’une grande dépendance à l’égard des combustibles fossiles à une utilisation des énergies propres ; analyser les modes de coexistence du développement de l’énergie propre et du développement durable ; évaluer les implications et les impacts d’une transition énergétique en Afrique ; étudier comment financer la transition énergétique ; explorer les politiques, les réglementations et les meilleures pratiques pouvant accélérer le développement des énergies propres sur le continent ; forger un consensus sur les voies et moyens « justes » par lesquels opérer la transition énergétique en Afrique ; et contribuer au débat plus large sur l’énergie et le développement économique en Afrique.
2. Changement climatique, système alimentaire et économies océaniques. Les communications relevant de ce pilier se pencheront sur i) l’impact du changement climatique sur les moyens de subsistance des Africains, en particulier ceux résidant dans le monde rural et en milieu agricole ; ii) la façon dont les agriculteurs s’adaptent à cet impact, y compris la gestion des ressources en eau ; et iii) comment l’engagement du secteur privé auprès des petits exploitants agricoles peut être renforcé en s’appuyant sur les progrès significatifs accomplis dans le domaine de la numérisation. Les communications relevant de ce pilier pourraient également se pencher sur la question des économies océaniques résilientes face au changement climatique. Elles peuvent analyser i) l’impact du changement climatique sur les systèmes océaniques ; ii) les impacts en cascade sur les principaux secteurs économiques, y compris les pertes directes (en termes de captures de poissons ou de recettes touristiques) et l’accroissement de l’incertitude ; et iii) les politiques et les stratégies par lesquelles assurer que les océans réduisent les émissions de carbone tout en stimulant la croissance économique dans les petits États côtiers et insulaires.
3. Une industrialisation adaptée au changement climatique. Dans le cadre de ce pilier, les communications peuvent porter sur i) les politiques industrielles vertes ; ii) l’exploitation efficace des ressources naturelles du continent pour promouvoir une croissance inclusive ; et iii) les stratégies appropriées pour dissocier la croissance industrielle des externalités environnementales négatives en maximisant l’utilisation d’énergies propres et de technologies de production verte sans perturber les améliorations apportées à la productivité en Afrique.
4. Gouvernance, stratégies, ressources financières et politiques africaines pour la conception et la prise en compte d’une adaptation et d’une atténuation durables et résilientes des changements climatiques. Les communications de cette catégorie analyseront l’inclusivité des politiques financières et sociales dans les groupes vulnérables et les États fragiles. Compte tenu de la faible proportion de financement climatique en Afrique, les communications examineront les voies et moyens de mobiliser des ressources en financement climatique et d’en assurer une allocation efficace. Enfin, les communications étudieront dans quelle mesure les politiques d’atténuation des changements climatiques sont solides et adaptées au paysage africain et comment elles pourraient se concentrer sur le lien entre le financement vert et la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes.