Atelier régional préparatoire sur les évaluations nationales et locales volontaires : renforcer l'intégration et le reporting sur l'Agenda 2030 et l'Agenda 2063
À moins de cinq ans de la date limite d’achèvement du Programme de développement durable à l’horizon 2030, il est évident que le monde entier, y compris l’Afrique, n’atteignent pas les objectifs fixés et que des efforts concertés bien plus importants sont nécessaires pour que les objectifs de développement durable et les cibles correspondantes puissent être atteints. En Afrique, moins de 6 % des cibles mesurables au titre des objectifs sont en bonne voie de réalisation, tandis que les tendances négatives doivent être inversées pour d’autres cibles1 . À ce titre, les États africains doivent prendre des mesures porteuses de transformation, audacieuses, ambitieuses et accélérées afin d’améliorer les résultats en matière de de développement.
Dans le même temps, le continent entame la deuxième période décennale de mise en œuvre de l’Agenda 2063 : L’Afrique que nous voulons, de l’Union africaine. Les ambitions, appelées « moonshots », énoncées dans le deuxième plan décennal de mise en œuvre (2024-2033), comprennent l’accession, par chaque État membre de l’Union africaine, au rang de pays à revenue intermédiaire et le règlement à l’amiable des conflits en Afrique2 . Comme la Commission économique pour l’Afrique (CEA) l’a établi, tout en soutenant l’application de la boîte à outils intégrée pour la planification et l’établissement de rapports et en exécutant ses autres programmes de travail, les membres de la CEA doivent redoubler d’efforts pour établir un lien entre leur mise en œuvre du Programme 2030 et de l’Agenda 2063 et leurs plans nationaux de développement, et les mesures prises doivent être constamment revues dans le but de faire progresser les deux programmes.
Les États africains sont encouragés à mener régulièrement des examens formels des cadres et des mécanismes en place pour mettre en œuvre les deux programmes en vue de favoriser la paix et la prospérité des populations et de la planète. Les examens devraient être dirigés et contrôlés par les pays. La procédure à suivre pour réaliser un examen est censée être rigoureuse et fondé sur des éléments de preuve découlant de données de qualité, actualisées et ventilées, avec la participation étroite des parties prenantes nationales et locales, y compris les collectivités locales, la société civile, le secteur privé, le milieu universitaire, les jeunes, les enfants et d’autres groupes concernés3 . Les progrès et les avancées dans la mise en œuvre devraient également être soutenus par des outils de suivi et d’évaluation et des systèmes adéquats. Les États sont invités par le Président du Conseil économique et social à presenter officiellement leurs examens nationaux volontaires à la réunion du forum politique de haut niveau pour le développement durable, qui se tient chaque année sous les auspices du Conseil. En outre, à mesure que se rapproche l’échéance fixée pour les objectifs de développement durable, chaque État est encouragé à mettre au point une feuille de route nationale, dans laquelle est établi un calendrier d’examens nationaux volontaires à présenter jusqu’en
2030.
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Présentations