Addis-Abeba, le 5 mars 2021 (CEA) - Les parties prenantes kényanes ont clôturé le 5 mars une réunion nationale d’examen de la stratégie de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), à Naivasha, après avoir incorporé de nouvelles composantes ayant de larges ramifications pour l’économie.
Ils ont incorporé des sujets tels que le commerce électronique, le changement climatique et la COVID-19, qui ont perturbé l’année dernière la production et les flux commerciaux à travers le monde, pour permettre au pays d’Afrique de l’Est de tirer le maximum d’avantages de l’Accord.
Les parties prenantes, y compris les opérateurs des secteurs public et privé, les Organisations de la société civile, les organismes des droits de l’homme et le milieu universitaire, avec le soutien technique de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), ont agi pour identifier leurs secteurs prioritaires, leurs marchés et leurs principales interventions pour améliorer le document.
« Nous constatons toujours certains défis ou effets exceptionnels de la COVID-19, tels qu’une baisse significative du commerce transfrontalier informel, un délai de transit accru le long des corridors Nord et central et une dépendance accrue à l’égard des exportations de produits de base », déclare Judith Ameso, Experte en commerce, du Centre africain pour la politique commerciale (ATPC), une section de la CEA.
Les échanges dans le cadre de la ZLECA ont commencé le 1er janvier après un report de six mois en raison de la pandémie. Le Kenya est l’un des 36 États membres à avoir jusqu’à présent ratifié le traité de la ZLECA. La ZLECA vise à créer la plus grande zone de libre-échange au monde avec le potentiel de rassembler plus de 1,2 milliard de personnes avec un PIB de plus de 2 500 milliards de dollars et inaugurer une nouvelle ère de développement.
Elle a le potentiel de générer de nombreux avantages grâce à l’expansion des échanges, à la transformation structurelle, à l’emploi productif et à la réduction de la pauvreté. Elle constituera également une étape importante vers la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine pour la transformation socio-économique du continent.
Par le biais de son Centre africain pour la politique commerciale, la CEA travaille avec la CUA et les États membres pour approfondir l’intégration commerciale de l’Afrique et mettre efficacement en œuvre l’Accord par le biais d’un plaidoyer politique. La CEA travaille également en étroite collaboration avec le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et une sélection d’experts en commerce indépendants avec le soutien financier de l’Union européenne (UE) pour soutenir la mise en œuvre de la ZLECA.
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