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Le Bureau de la CEA en Afrique de l’Ouest veut relever le défi de la formalisation dans le secteur informel

8 mai, 2023
Informal sector: ECA in West Africa to address the challenge of formalization

Lomé (Togo), le 8 mai 2023 – La Commission économique pour l’Afrique (CEA), à travers son Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest, a organisé du 4 au 5 mai dernier à Lomé, au Togo, une réunion des experts de l’Afrique de l’Ouest pour l’examen du projet de rapport d’étude sur le thème, « Le secteur informel en Afrique de l’Ouest : Relever le défi de la formalisation pour une meilleure contribution au développement durable et à son financement ».

L’objectif général de cette rencontre était de recueillir les contributions et les commentaires des experts nationaux et régionaux en vue de l’enrichissement des résultats l’étude.

Dans l’allocution qu’elle a prononcée lors de la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier, la Ministre de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel du Togo, Mme Mazamesso Assih, a reconnu l’importance de ce secteur qui constitue selon elle un réel enjeu de développement au regard de la récurrente problématique de sa formalisation, de sa modernisation inscrite dans l’agenda des politiques publiques des pays de l’Afrique de l’Ouest. D’où l’urgence pour elle, de trouver les réponses appropriées pour renforcer les capacités contributives de ce secteur aux budgets nationaux.

Pour sa part, le Chef de la Section des initiatives sous-régionales du Bureau de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest, Amadou Diouf a déclaré que : « Avec une contribution moyenne de plus de 36 % au PIB et de 62 % aux emplois en Afrique (hors Afrique du Nord) sur la période 2010-2018, l’importance du secteur informel dans la création de la richesse et dans l’amélioration des conditions de vie des populations appelle á des réformes et des politiques innovantes et contextualisées pour parvenir á un secteur informel pleinement contributif á la croissance économique et á la création d’emplois décent ».

« La modernisation et la formalisation du secteur informel permettront également le renforcement de la résilience et de la protection de ses acteurs, hautement vulnérables aux chocs et crises divers », a ajouté Amadou Diouf.

Cette rencontre a enregistré la participation des experts nationaux en finances publiques et en statistiques (production des comptes nationaux en général et des statistiques économiques du secteur informel), des experts de la CEDEAO, de l’UEMOA et d’autres organisations sous-régionales intervenant sur la thématique ainsi que des Agences des Nations Unies, des médias et des personnes ressources.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tahirou Gouro, Chargé de communication, CEA- BSR/AO Email : gouro2@un.org

 

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