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La ZLECAf peut aider les économies africaines à se diversifier, passant de la dépendance à l’exportation de matières premières à l’industrialisation

25 mai, 2021
AfCFTA can help Africa’s economies diversify from reliance on export of raw materials to industrialization

Addis-Abeba, Éthiopie, le 25 mai 2021 (CEA) - La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) peut être un catalyseur de la diversification économique du continent, de la dépendance à l'exportation de matières premières à une industrialisation accrue et à une plus grande valeur ajoutée, selon Stephen Karingi, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

M. Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, à la Commission, s’exprimait lors d’un webinaire consacré à la Journée de l’Afrique organisé par NOVAFRICA, un centre de connaissances de la Nova School of Business and Economics, de l’Université de Lisbonne. L’évènement comprenait des discussions sur deux ODD concernant l’élimination de la pauvreté ainsi que la fourniture d’un travail décent et la croissance économique.

Il déclare que la ZLECAf « vise à créer un marché continental de grande envergure et débloquer des investissements privés qui peuvent être canalisés vers des secteurs économiques plus productifs ».

L’Accord de la ZLECA est entré en vigueur le 30 mai 2019 après la ratification du traité par 22 pays - le nombre minimum requis en vertu du traité. Le nombre est depuis passé à 37 pays sur les 54 qui ont accepté d’être membres du bloc.

L’Afrique a été durement touchée par la COVID-19, menaçant d’effacer une grande partie de ses progrès en matière d’Objectifs de développement durable (ODD) à ce jour, de faire dérailler la ZLECAf et d’autres plans de développement, suscitant une réflexion nouvelle et des solutions innovantes sur le continent, déclare M. Karingi.

Alors que la COVID-19 pourrait pousser 40 millions d’Africains dans l'extrême pauvreté et 100 millions de personnes dans l’insécurité alimentaire, le Directeur de la CEA déclare qu’il est pertinent que les citoyens vulnérables aient accès aux services essentiels tels que la santé et l’éducation car ils pourraient souffrir le plus de la pandémie.

« Après la pandémie, une relance verte n’est pas seulement une bonne chose en soi - elle est également bonne pour les activités commerciales », déclare M. Karingi, ajoutant qu’une Afrique plus résiliente peut alors être une base solide pour des économies plus inclusives, plus vertes et plus verte et plus numériques.

Au 1er janvier 2021, la plus grande zone de libre-échange au monde avec le potentiel de rassembler plus de 1,2 milliard de personnes avec un PIB de plus de 2 500 milliards de dollars a débuté les échanges. Elle a le potentiel de générer de nombreux avantages grâce à l’expansion des échanges, à la transformation structurelle, à l’emploi productif et à la réduction de la pauvreté sur le continent.

 

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