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La CEA participe à la réunion conjointe des ministres de l’industrie et de la diversification économique de l’Union Africaine

8 novembre, 2022
ECA participates in the joint meeting of African Union Ministers of Industry and Economic Diversification

Niamey (Niger), 8 novembre 2022 - La Directrice du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Ngone Diop, a participé lundi à Niamey, à la cérémonie d’ouverture de la réunion des ministres de l’industrie et de la diversification économique de l’Union Africaine (UA) en prélude au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) qui se tiendra à Niamey, au Niger, du 20 au 25 novembre 2022.

Cette rencontre vise à identifier les obstacles à l’industrialisation du Continent ainsi que les leviers permettant de stimuler les processus d’industrialisation afin de proposer aux Chefs d’Etat et de Gouvernement, des solutions concrètes en droite ligne avec le Plan de développement industriel Africain.

Prenant la parole à cette occasion, le Premier Ministre du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou, a affirmé que ‘’Le sommet qui se tiendra le 25 novembre prochain vise à souligner la détermination et l’engagement renouvelé de l’Afrique en faveur de l’industrialisation en tant que l’un des piliers centraux de la réalisation des objectifs de croissance économique et de développement du continent, tels qu’énoncés dans l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030 ».

Ainsi, a ajouté le Chef du Gouvernement nigérien, ‘’ces solutions doivent nous permettre de mettre fin au paradoxe qui caractérise l’Afrique, à savoir un continent qui recèle d’importantes capacités humaines et d’abondantes ressources naturelles sur lesquelles devrait se bâtir une industrie forte, compétitive et durable et qui malheureusement reste à la traine en comparaison des autres continents’’.

Quant à la Ministre nigérienne de l’Industrie et de l’Entreprenariat des jeunes, Mme Gourouza Magagi Salamatou, elle a dit que ‘’L’Afrique n’a pas tiré parti de l’industrialisation massive qui a commencé au début des années 80, marquée par plusieurs changements dans l’ordre économique mondial »

Mais, a-t-elle ajouté,  « nous sommes tous conscients de la nécessité d’accélérer nos processus d’industrialisation’’ avant de reconnaitre que ‘’l’abondance des ressources naturelles ne signifie pas systématiquement croissance et développement , nous devions donc  dépasser l’étroitesse de nos marchés pour réfléchir en termes de chaînes de valeur régionales, d’où le lien fondamental entre nos politiques d’industrialisation et la mise en œuvre de notre zone de libre-échange, car il faut produire pour pouvoir échanger’’.

Pour sa part, la Directrice du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, Ngone Diop, a affirmé que « Avec l'adoption et l'entrée en vigueur de l'accord établissant la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), l'Afrique se voit offrir de nombreuses possibilités d'industrialisation. Mais nous devons saisir ces opportunités en mettant en place les conditions requises pour accélérer la mise en œuvre de l'accord AfCFTA en mettant l'accent sur l'industrialisation ».

Selon Ngone Diop, « Une Afrique qui fait de plus en plus de commerce avec elle-même dans une gamme diversifiée de produits est une Afrique qui peut résister aux chocs extérieurs et s'en remettre avec un impact relativement moindre lorsqu'ils se produisent ».

« L'industrialisation n'est pas une option pour l'Afrique, c'est un impératif », a déclaré la Directrice du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA.

Cette réunion intervient après celle des Hauts fonctionnaires des Ministères en charge de l’industrie et de ceux en charge du développement économique les 3 et 4 Novembre derniers à Niamey, rappelle-t-on.

 

Pour plus d’information, veuillez contacter Tahirou Gouro, Chargé de Communication , CEA- BSR/ AO Email:  gouro2@un.org

 

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