Addis-Abeba, le 25 mai 2021, CEA - Le Coordonnateur du Centre africain pour la politique commerciale (ATPC), de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) déclare qu’il est temps de commencer à mettre en œuvre de manière significative l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour produire ses avantages pour les Africains.
Agir rapidement aiderait le continent à mieux construire l’avenir après la pandémie de COVID-19, déclare David Luke lors d’un webinaire pour marquer la Journée de l’Afrique que ATPC a co-organisé avec le Forum des Consuls généraux africains (ACG) à New York et d’autres partenaires, y compris le Département sud-africain du commerce, de l’industrie et de la concurrence (DTIC), le Groupe africain de commerce électronique (Ae Trade) et le Conseil des entreprises sur l’Afrique.
La ZLECAf ne réalisera pas son énorme potentiel sans les mesures nécessaires qui attirent les investissements étrangers et intra-africains et facilitent les opportunités commerciales, dit-il, notant que celle-ci vise à stimuler les exportations intra-africaines de produits industriels et de produits agricoles, si elle est bien exécutée. Il déclare que l’Accord peut également promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, et créer des opportunités de commerce et d’entrepreneuriat pour les femmes dans de multiples rôles économiques grâce à un accès accru aux marchés d’exportation continentaux, ainsi qu’à travers le développement de chaînes de valeur régionales dans l’agriculture, la fabrication et les services.
Les gains peuvent être encore plus importants si les commerçants informels sont mieux intégrés dans le système formel car ils transforment le commerce intra-africain en commerce transfrontalier informel qui représente un volume considérable des échanges dans les pays africains, indique M. Luke.
Dans ses propres remarques, Motumisi Tawana, Président du Forum ACG et Consul général de l’Afrique du Sud à New York, déclare que la ZLECAf donne une expression pratique à l’objectif de l’Afrique de parvenir à la liberté économique et d’accroître son empreinte dans le système commercial international, tout en offrant des opportunités significatives dans un environnement mondial de commerce et d’investissement post COVID-19.
Lerato Mataboge, Directeur général adjoint du Commerce international et de l’investissement au DTIC, souligne l’importance de la ZLECAf en tant qu’outil visant à créer une Afrique intégrée et prospère, ancrée dans trois piliers qui incluent l’intégration des marchés, l’industrialisation et le développement des infrastructures. Selon Mme Mataboge, la croissance de l’Afrique du Sud est considérée comme inextricablement liée à celle du continent, et c’est pour cette raison que l’Afrique du Sud est un moteur essentiel de l’intégration de l’Afrique.
La ZLECAf est le plus grand bloc commercial du monde en nombre de pays membres avec plus de 1,2 milliard d’habitants et une économie de 2 500 milliards de dollars. Les échanges ont débuté le 1er janvier après un report de six mois en raison de la COVID-19.
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