Le présent rapport étend sa couverture aux États enclavés d'Afrique de l'Est, étant donné que les risques et avantages associés à l’économie bleue concernent aussi les territoires et les populations de ces États, qui sont tributaires des ports maritimes de leurs voisins pour leurs exportations et leurs échanges. L’économie bleue implique d'ailleurs également l’aquaculture, la pêche en eau douce et les énergies renouvelables qui toutes concernent aussi les pays enclavés. Lors de la réunion de mars 2015 du Comité intergouvernemental d’experts du BSR-AE, à Antananarivo, un consensus s’est dégagé sur la nécessité d’appliquer le concept d'économie bleue à toutes les étendues d’eau, y compris donc aux lacs et aux fleuves.