M. Kingsley Y. Amoako, de nationalité ghanéenne, a été Secrétaire général adjoint de l’ONU et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) de 1995 à 2005.
M. Amoako a débuté sa carrière en 1974 à la Banque mondiale, et y a occupé les fonctions de Directeur pour l’éducation et la politique sociale de 1992 à 1995, avant de prendre la tête de la CEA.
Dans l’exercice de ses fonctions de Secrétaire exécutif de la CEA de 1995 à 2005, la vision de K.Y. Amoako a été de faire en sorte que la CEA réponde mieux aux décideurs africains et que la voix de l’Afrique soit plus forte à l’échelle internationale. Pendant son mandat, la CEA s’est attachée à aider les pays africains à entrer dans l’ère de l’information. Il a institutionnalisé le Forum pour le développement de l’Afrique (ADF) et la Grande Table en tant que tribunes permettant aux décideurs africains et aux partenaires de développement de parvenir à un consensus sur les questions clés du développement de l’Afrique, donnant ainsi l’occasion à la CEA d’exercer son pouvoir de mobilisation au plus haut niveau.
Parmi de nombreuses autres responsabilités, M. Amoako a présidé la Commission sur le VIH/sida et la gouvernance en Afrique, mise en place par Kofi Annan. Il a également servi au sein de la Commission pour l’Afrique, créée par Tony Blair. En outre, il a été membre de la Commission Macroéconomie et santé, présidée par Jeff Sachs, et du Groupe de travail sur les biens publics mondiaux, co-présidé par Ernesto Zedillo. Plus récemment, il a fait partie du Groupe de haut niveau sur le commerce, présidé par Jagdish Bhagwati.
Après la CEA, M. Amoako a passé la majeure partie de l’année 2006 comme chercheur africain émérite au Centre international Woodrow Wilson à Washington. En 2008, il a fondé le Centre africain pour la transformation économique, un institut de politique économique dont le siège est à Accra et qui mène des activités à travers l’Afrique avec pour mission d’appuyer une transformation et une croissance soutenues des économies africaines.
M. Amoako est titulaire d’un diplôme de premier cycle de l’Université du Ghana, et d’un doctorat en économie de l’Université de Californie à Berkeley.