L’Accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) vise à établir un marché unique pour les biens et les services, à accroître le commerce intra-africain et à promouvoir un développement socio-économique durable en Afrique.
Les pays africains doivent trouver un équilibre entre les efforts déployés pour atteindre ces objectifs et l’urgence du réchauffement climatique. Lors de la 27e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, en 2022, la plupart des pays africains avaient soumis leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) afin d’atténuer l’impact du changement climatique. La mise en place d’un marché du carbone est désormais à l’ordre du jour.
Cette analyse utilise un modèle dynamique d’équilibre général avec différentes sources d’énergie (y compris les énergies renouvelables) et une présentation approfondie des émissions de gaz à effet de serre pour évaluer les impacts économiques et environnementaux de la mise en œuvre de l’accord sur la ZLECAf et de l’adoption de diverses politiques climatiques en Afrique, y compris ces CDN et la proposition du Fonds monétaire international concernant les prix planchers du carbone.
Il démontre que la mise en œuvre de l’accord et la réalisation des objectifs climatiques de l’Afrique sont compatibles. La coordination continentale de la réduction des émissions entre les pays africains s’avère la plus efficace pour l’action climatique.