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Les États insulaires africains font progresser les partenariats et l’innovation financière pour les océans lors de la Conférence des Nations Unies sur les océans

23 juin, 2025

Le Dialogue de haut niveau de la Commission des États insulaires africains sur le climat (AISCC) sur l’ODD 14 met l’accent sur les partenariats océaniques, la finance durable et le leadership régional.

Nice, France – Lors d’une réunion de haut niveau organisée dans le cadre de la troisième Conférence des Nations Unies sur les océans (ONUC3), la Commission des États insulaires africains sur le climat (AISCC), en partenariat avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et la Commission de l’océan Indien (COI), a organisé un Dialogue de haut niveau visant à renforcer les partenariats océaniques et à mobiliser des financements innovants afin de soutenir le développement durable des petits États insulaires en développement africains. Avec la participation de ministres, d’ambassadeurs et de hauts fonctionnaires représentant les nations insulaires, les agences des Nations Unies et les partenaires mondiaux du développement, ce dialogue a marqué une étape importante vers l’harmonisation du leadership régional, des priorités de l’économie bleue et des stratégies de financement climatique en vue de l’Objectif de développement durable 14 (ODD 14).

Le dialogue, organisé en tant qu’évènement parallèle officiel dans la Zone Bleue de l’UNOC3, était axé sur le thème « Renforcer les partenariats océaniques pour la résilience et la finance durable : tracer un avenir bleu pour les États insulaires africains et les PEID de l’AIS ».

Les discussions ont mis l’accent sur les vulnérabilités spécifiques des États insulaires africains, la nécessité d’une gouvernance coordonnée du climat et des océans, et l’urgence de trouver des solutions de financement évolutives et à long terme, adaptées aux besoins des nations insulaires.

Le Président de l’AISCC et Ministre de l’agriculture, du changement climatique et de l’environnement de la République des Seychelles, Flavien Joubert, ouvrant l’évènement, a décrit la conférence comme une occasion unique pour les États insulaires africains et les petits États insulaires en développement (PEID) de faire preuve de leadership mondial en matière de durabilité des océans. Il a appelé à une coopération renforcée entre les régions des PEID et a souligné le rôle central de l’AISCC en tant que plateforme innovante pour l’action climatique et la diplomatie. Le Ministre Joubert a cité les partenariats existants avec la CEA, la COI et le Fonds vert pour le climat (FVC) comme exemples reflétant la manière dont les nations insulaires africaines collaborent pour mobiliser des ressources et renforcer leur résilience collective. Il a réaffirmé l’engagement des Seychelles à diriger l’AISCC dans un esprit de solidarité et d’inclusion, « en veillant à ce qu’aucun État insulaire ne soit laissé pour compte ».

Le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales des Nations Unies, ancien Secrétaire général de l’UNOC3 et de la quatrième Conférence internationale sur les PEID (SIDS4), Li Junhua, a réitéré le soutien total des Nations Unies aux PEID africains. Il a noté que le Cadre de suivi et d’évaluation de l’Agenda d’Antigua-et-Barbuda pour les PEID (ABAS) est en voie d’achèvement et que des travaux sont en cours pour établir des mécanismes de gouvernance pour la mise en œuvre de l’Indice de vulnérabilité multidimensionnelle (IVM). Li a également souligné les réformes du Cadre de partenariat pour les PEID dans le cadre des efforts continus visant à garantir une coopération plus efficace et plus responsable avec la communauté internationale.

Le Chef de la Section des ressources naturelles, de l’économie verte et bleue à la CEA, Nassim Oulmane, a déclaré dans son allocution de bienvenue que ce dialogue s’appuie sur la dynamique des principaux évènements de haut niveau de l’AISCC organisés lors des COP28 et COP29 de la CCNUCC, du Sommet africain sur le climat et de la 4ème Conférence internationale des PEID. Il a affirmé que la région devait continuer à renforcer la coopération régionale et internationale et trouver des solutions innovantes et évolutives grâce à des outils tels que les obligations bleues, les échanges de dettes contre des ressources océaniques et d’autres mécanismes innovants. « La CEA, en partenariat avec l’AISCC, est fière de soutenir des initiatives comme le projet RESIslands, financé par le FVC », a-t-il déclaré. « Ensemble, nous mettons en place des approches intégrées pour promouvoir la santé des océans, le développement durable et la résilience climatique, sans laisser personne pour compte ».

Lors du panel ministériel, les dirigeants nationaux de toute la région ont présenté une vision objective des défis et des opportunités. La Ministre de l’environnement, de la jeunesse et du tourisme durable de Sao Tomé-et-Principe, Nilda Borges da Mata, a déclaré que l’unité entre les PEID africains est essentielle pour faire progresser le développement durable.

« Lorsque nous parlons d’une seule voix, nous gagnons en force. Lorsque nous partageons nos connaissances, nous gagnons en résilience. Et lorsque nous coopérons, nous attirons les ressources dont nous avons besoin », a-t-elle déclaré. Borges da Mata a réaffirmé le soutien de son pays à l’AISCC, plateforme essentielle pour promouvoir la coopération régionale sur les priorités climatiques et océaniques.

Le Ministre de l’environnement, de la biodiversité et de l’action climatique de Guinée-Bissau, Viriato Soares Cassamá, a annoncé que son pays accueillerait la prochaine réunion ministérielle de l’AISCC plus tard cette année. Il a indiqué que cette réunion constituerait un moment décisif pour le lancement par l’AISCC d’une déclaration commune sur les océans et le climat, d’un plan d’action pour la finance durable et de nouveaux mécanismes de gouvernance incluant les femmes, les jeunes et les acteurs locaux.

La Secrétaire d’État aux finances, à la planification et au développement économique de Guinée équatoriale, Maria Ebiaca Moete, a souligné l’importance d’investir dans des solutions locales et communautaires. « Nous considérons l’initiative RESIslands comme une plateforme essentielle visant à canaliser les investissements vers des projets durables et locaux », a-t-elle indiqué. Moete a également appelé à la création d’un mécanisme de financement international dédié aux États insulaires et a exhorté les partenaires de développement à concevoir des instruments de financement plus simples, plus flexibles et plus accessibles pour les économies insulaires vulnérables.

Le Ministre délégué à l’agro-industrie, à la sécurité alimentaire, à l’économie bleue et à la pêche de Maurice, Fabrice David, a appelé à un changement de perception des PEID, de fragiles à redoutables. « C’est un moment crucial pour les PEID de faire preuve de leadership en tant qu’États du grand Océan », a-t-il déclaré. « L’ODD 14 reste le plus sous-financé de tous les objectifs mondiaux. Cela doit changer. » Le ministre David a présenté l’initiative « Blue Finance Hub », développée avec le soutien de l’Alliance pour le capital naturel africain (ANCA) et de FSD Africa. Il l’a décrite comme un modèle prometteur pour catalyser les investissements favorables à la nature dans l’économie bleue, avec un potentiel de réplication dans d’autres nations insulaires africaines.

La table ronde a également réuni des représentants de haut niveau du Cap-Vert et de Madagascar. Outre les interventions gouvernementales, l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’océan, le Secrétaire général adjoint de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Coordonnateur résident des Nations Unies au Cap-Vert, ainsi que des intervenants de haut niveau de la Commission de l’océan Indien, du Fonds vert pour le climat, de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), du Pôle SIDS du ministère des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement du Royaume-Uni et du Secrétariat de l’ANCA de FSD Africa.

Tout au long du dialogue de haut niveau, les intervenants ont souligné l’urgence de repenser le système financier mondial afin de mieux répondre aux réalités des nations insulaires, et la nécessité pour les PEID de l’AIS de jouer un rôle plus important dans l’élaboration des cadres internationaux relatifs aux océans et au climat. La réunion a réaffirmé le rôle de l’AISCC en tant qu’organisme unificateur pour les États insulaires africains, faisant avancer les stratégies communes sur l’ODD 14 et construisant un avenir bleu durable et résilient au climat grâce au partenariat, à l’innovation et à l’action.

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