Bujumbura, Le 05 décembre 2024 (CEA) – Le Ministère du Commerce, des Transports, de l’Industrie et du Tourisme du Burundi, en collaboration avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et avec le soutien financier du gouvernement du Danemark (DANIDA), a organisé des ateliers de revue technique et de validation du Supplément Vert de la Stratégie Nationale pour la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).
Ce document est un jalon essentiel pour le Burundi dans son ambition de construire une économie résiliente et durable à travers le commerce intra-africain. Afin de renforcer les chaînes de valeur vertes au Burundi, les industries du café et du thé doivent être renforcées pour être en mesure de faire face aux enjeux du réchauffement climatique.
Les objectifs du Supplément Vert sont en trois temps. Le premier est d’identifier de nouvelles opportunités commerciales vertes et résilientes face au changement climatique, conformément à l’Accord de Paris ainsi qu’à l’Objectif de développement durable (ODD) n°13 (la lutte contre les changements climatiques). Ensuite, cet outil guidera le Burundi dans la mise en œuvre efficace de la ZLECAf à élaborer un plan d’action national qui accompagne le développement durable pour maximiser l’impact économique et environnemental des chaînes de valeur du café et thé dans le cadre de la mise en œuvre efficace de la ZLECAf.
Enfin, les résultats attendus de cette initiative incluent l’adoption d’un cadre stratégique national pour le commerce durable, qui renforcera la résilience climatique des filières agricoles essentielles. Par ailleurs, le projet vise à favoriser une meilleure inclusion des femmes et des jeunes au sein des chaînes de valeur régionales, contribuant ainsi à une croissance plus inclusive et durable pour le pays.
Les prochaines étapes consisteront en l’appropriation nationale des recommandations issues du Supplément Vert, leur mise en œuvre opérationnelle avec un suivi rigoureux pour garantir leur impact, ainsi que la mobilisation des parties prenantes et des partenaires techniques et financiers. Ces actions permettront d’assurer une coopération accrue et un soutien renforcé pour atteindre les objectifs fixés.