Ce rapport intitulé Le FMI et l’avenir de l’architecture financière mondiale s’inscrit dans le cadre des travaux du groupe de travail de haut niveau sur l’architecture financière mondiale. Ce groupe est coordonné par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) et comprend les ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique, l’Union africaine, la Banque africaine de développement, Afreximbank et la Banque mondiale, ainsi que des membres du personnel et des administrateurs du FMI. Il a été créé pour concevoir et défendre des propositions de réforme de l’architecture financière mondiale et pour renforcer la voix de l’Afrique dans les discussions sur cette question. Une partie de ses travaux est résumée dans le présent rapport, préparé par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique en consultation avec les ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique, l’Union africaine et la Banque africaine de développement, avec pour objectif de proposer un nouveau programme de travail qui permettrait au FMI de mieux répondre aux défis auxquels sont confrontés les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Le présent rapport présente quelques-unes des nouvelles réflexions et politiques dont le FMI aura besoin pour remplir sa mission de «nouveau Bretton Woods ». uatre principes guideront cet effort: Premièrement, les politiques du FMI en matière de DTS devraient être moins discrétionnaires et davantage fondées sur des règles et des analyses. Deuxièmement, l’horizon de prêt et les perspectives du FMI concernant les « problèmes de balance des paiements » devraient donner la priorité au long terme. Troisièmement, le FMI doit travailler plus assidûment pour corriger les inégalités structurelles dans l’architecture financière mondiale en accordant une plus grande représentation aux pays à revenu faible et moyen inférieur et en s’attaquant de manière plus proactive aux problèmes qui les affectent. uatrièmement, le FMI devrait harmoniser l’ensemble de son engagement, y compris ses instruments de politique et de prêt. Il doit pouvoir catalyser la mobilisation de sources de financement supplémentaires, et favoriser une collaboration plus étroite avec la Banque mondiale et d’autres banques multilatérales de développement (BMD).