Le présent rapport rassemble les principaux résultats d’une enquête menée auprès de 1 000 entreprises marocaines entre le 1er janvier et le 16 juin 2021. L’analyse des résultats met en évidence certains des principaux effets de la pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) au Maroc, tels que les contraintes financières et l’asymétrie du choc. Certains des résultats de l’enquête sont particulièrement utiles pour mieux préparer l’économie marocaine à des chocs similaires dans le futur, qui sont rendus plus probables par les changements climatiques. Tout d’abord, 48 % des entreprises sondées ont été affectées par des interruptions temporaires d’activité, qui ont duré en moyenne 7,3 semaines. Ces interruptions ont eu un impact direct sur le chiffre d’affaires. Le secteur des services étant le plus touché, avec un chiffre d’affaires qui a baissé de 38,9 %, contre 33,3 % dans l’industrie. Compte tenu de la nature de la pandémie et des réponses apportées par les gouvernements à travers le monde, l’hôtellerie et la restauration (-67,9 %), et le tourisme (-61 %) sont les activités qui ont connu la plus forte baisse d’activité au Maroc. L’emploi a baissé de 7,7 % dans l’industrie et les services, et de 6,9 % dans l’agriculture. Dans les services, là encore la baisse a été la plus importante dans l’hôtellerie-restauration (-25,2 %). Dans l’industrie, c’est le secteur de la construction qui a enregistré la plus forte baisse (-11,9 %). Les petites entreprises sont les plus touchées, qui ont accusé une chute de 50 % de leurs ventes.