Charm el-Cheikh, le 17 novembre 2022 (CEA) - La Secrétaire exécutive adjointe et Économiste en chef de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Hanan Morsy, souligne qu’exploiter le potentiel d’une population africaine jeune en croissance sera essentielle pour façonner l’avenir du continent lors d’un évènement à la COP27 sur le thème « Mettre l’innovation et l’entrepreneuriat des jeunes au cœur de la transition bas carbone de l’Afrique ». Dans son allocution d’ouverture, la Secrétaire exécutive adjointe a noté : « 70 % des Africains ont moins de 30 ans, et d’ici 2040, l’Afrique devrait avoir la plus grande main-d’œuvre au monde – dépassant la Chine et l’Inde. Nous sommes ici pour nous assurer que nous utilisons cet atout inestimable et comment nous pouvons les intégrer dans des solutions d’action climatique pour un avenir meilleur ».
Mme Morsy a également décrit certains projets entrepris par la CEA visant à soutenir l’innovation, la recherche et l’entrepreneuriat des jeunes, notamment le Programme de recherche sur le climat pour le développement, qui soutient 21 jeunes chercheurs afin d’améliorer la quantité et la qualité de la recherche africaine avec des subventions allant de 100 000 à 200 000 dollars.
Erin Tansey, Directrice de la Division des économies inclusives durables au Centre de recherches pour le développement international (IDRC), explique que le Centre « aide les jeunes femmes et hommes à être aux commandes des actions qui affectent leur avenir. En les engageant dans la recherche, en renforçant leurs efforts de plaidoyer grâce à des preuves et en aidant à favoriser leur engagement dans des forums clés tels que celui-ci ».
La session comprend une table ronde avec des jeunes de tout le continent, partageant comment ils autonomisent les autres et leurs approches innovantes vers une transition à faible émission de carbone.
Madina Hussein, Directrice générale de Global Nature Conservation, a présenté son projet Miticash, qui se concentre sur l’agriculture, l’éducation et la conservation de l’environnement, « nous avons restauré 10 hectares de terres et créé un centre où nous inscrivons des femmes, des jeunes et des communautés autochtones pour leur enseigner des pratiques agricoles durables et d’autres solutions basées sur la nature pour essayer de renforcer la résilience climatique ».
Thelma Arko, Chercheuse à l’Institut des ressources naturelles en Afrique de l’Université des Nations Unies, a présenté son initiative, en partenariat avec la CEA. Un marché en ligne réunissant des décideurs politiques pour s’engager dans des solutions politiques vertes et des investisseurs pour trouver de nouvelles entreprises d’investissement.
Les jeunes ont exprimé le besoin d’un soutien dans des domaines tels que l’accès au financement pour les coûts d’investissement élevés, l’accès aux ressources et aux outils pour améliorer la technologie, et pour que les gouvernements créent un environnement propice pour soutenir les projets verts et plus de plateformes pour l’apprentissage entre pairs.
L’évènement était organisé par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), le Centre de recherche pour le développement international (IDRC), l’Institut des ressources mondiales (WRI) et l’Institut des ressources naturelles en Afrique de l’Université des Nations Unies (UNU-INRA).
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