Windhoek, Namibie, le 24 octobre 2022 - Le conférence africaine la plus importante sur le changement climatique, appelé Changement climatique et développement en Afrique (CCDA-X), qui en est à sa dixième édition, s’est ouvert aujourd’hui dans la capitale namibienne, Windhoek.
Le thème de la conférence de cette année est « Transitions justes en Afrique : Transformer le dialogue en actes », dont l’objectif principal est de susciter un débat continental et d’informer les discussions sur les meilleures approches qui inaugureront une transition vers une énergie propre ressentie à travers l’Afrique comme véritablement juste.
Le thème de 2022 est une continuation opportune de la bannière de l’année dernière, « Vers une transition juste qui crée des emplois, de la prospérité et de la résilience climatique en Afrique : Tirer parti de l’économie verte et bleue ».
La conférence de cette année a lieu quinze jours avant la 27ème Conférence des Parties (COP27) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) où le monde se rassemble à Sharm el-Sheikh, en Égypte. La « transition juste », qui désigne des modifications et des changements prudents des formes d’énergie à fortes émissions vers des modèles propres, intelligents pour le climat, résilients, écologiquement et socialement durables pour alimenter les économies, sera la pièce maîtresse des discussions de la conférence de trois jours.
Selon Jean-Paul Adam, Directeur de la Division de la technologie, du changement climatique et de la gestion des ressources naturelles, à la Commission économique pour l’Afrique (CEA), la conférence de Windhoek qui se tiendra du 24 au 28 octobre facilitera le partage des enseignements, le dévoilement de nouveaux résultats de recherche et stimulera les discussions sur les investissements climatiques en réunissant différentes plate-formes de dialogue et des sessions parallèles interactives.
CCDA-X, organisé par le Centre africain pour la politique en matière de climat (ACPC), sous les auspices de l’Initiative, le Climat pour le développement en Afrique (ClimDev-Afrique) en collaboration avec l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA) et le Gouvernement namibien affinera et consolidera la Position de l’Afrique en vue de la COP27 en Égypte selon les organisateurs. Le ClimDev-Afrique rassemble les principales institutions de développement continentales, dirigées par la Commission de l’Union africaine (CUA), la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l’Afrique (CEA), les organisations internationales et le leader de la société civile, PACJA. Le mandat opérationnel de ClimDev-Afrique émane de l’organe de décision le plus élevé du continent, qui est le Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine.
James Murombedzi, qui dirige l’ACPC, déclare que pour accroître la portée du CCDA-X et créer la masse critique indispensable sur le discours sur le changement climatique, les organisateurs déploieront le modèle hybride de participation, pour répondre aux conférenciers virtuels et en personne, y compris délégués.
Sept axes clés formeront les principaux espaces de dialogue pour la discussion et les débats à Windhoek. Ceux-ci incluent les transitions justes, les opportunités de croissance verte et la résilience qui seront les thèmes transversaux ainsi que les solutions fondées sur la nature, les marchés du carbone, l’adaptation, la résilience, le financement climatique, l’engagement des jeunes et les chaînes de valeur des systèmes alimentaires. Selon Murombedzi, les discussions qui se dérouleront au cours de ces axes identifiés seront intégrées dans la principale déclaration finale de la conférence de Windhoek, qui sera présentée aux parties prenantes au Pavillon africain de la COP27 à Sharm el-Sheikh, en novembre.
Le CCDA-X suit la tradition bien établie des éditions précédentes car il est également structuré dans une approche inclusive réunissant des scientifiques, des décideurs politiques, des parlementaires, le Groupe africain de négociateurs, des organisations de jeunesse de base, des sociétés civiles, des groupes de femmes et des peuples autochtones. Les acteurs non étatiques, notamment les partenaires au développement, les municipalités locales, les agences humanitaires, les agences multilatérales de développement, les organisations internationales et le secteur privé, sont également fortement représentés à Windhoek.
Publié par :
Section de la communication
Commission économique pour l’Afrique
B.P. 3001
Addis-Abeba
Éthiopie
Tél : +251 11 551 5826
Email : eca-info@un.org