Addis-Abeba, le 4 mars 2022 (CEA) - Un atelier régional sur le renforcement de la capacité des pays africains à mener et rendre compte de leurs examens locaux et nationaux du Programme 2030 pour le développement durable et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine s’est achevé à Kigali, avec pour objectif un progrès inclusif qui ne laisse personne pour compte.
L’atelier hybride de deux jours a été coorganisé par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), le Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique, le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies et la Commission de l’Union africaine.
Tenu les 1eret 2 mars, l’atelier visait à aider les gouvernements locaux et nationaux à mener des examens volontaires sur la mise en œuvre des deux Agendas et à soumettre leurs rapports au Forum politique de haut niveau de 2022 pour le développement durable.
Le rassemblement a en outre offert aux responsables des gouvernements nationaux et locaux une plate-forme pour échanger de bonnes pratiques, améliorer la coordination des priorités et des politiques sur les deux agendas et mobiliser les parties prenantes sur les ressources susceptibles de relever les défis qui entravent les progrès.
« Les collectivités territoriales sont en première ligne »
S’exprimant lors de l’atelier, Mme Edlam Yemeru, Directrice par intérim de la Division du genre, de la lutte contre la pauvreté et de la politique sociale, de la CEA, déclare : « Cet atelier revêt une importance énorme. Nous ne sommes qu’à huit ans de l’échéance du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Nous sommes loin derrière sur plusieurs cibles, accusant encore plus de retard en raison de la COVID-19. Il est plus urgent maintenant de localiser et de mettre en œuvre les deux Agendas car leur réalisation repose sur la mise en œuvre au niveau local.
Elle poursuit : « Les gouvernements locaux sont en première ligne pour planifier, gérer et financer les politiques, les stratégies et les investissements nécessaires pour atteindre les objectifs et les cibles à tous les niveaux. Les examens locaux volontaires sont essentiels à cet égard car ils permettent une plus grande appropriation locale, la participation et l'action des villes, des gouvernements locaux et des communautés.
« Alors que l’élan en ce qui concerne les Examens locaux volontaires gagne du terrain en Afrique », indique Mme Yemeru. « Nous devons faire davantage et veiller à ce que les rapports d’examen ne soient pas une fin mais plutôt un moyen de galvaniser de nouvelles actions ».
Lors de l’atelier, les participants, qui comprenaient des responsables de gouvernements locaux, des institutions régionales, des Organisations de la société civile, des universités et du secteur privé, ont examiné les principaux défis ayant une incidence sur le processus d’examen volontaire en Afrique. Il s’agissait notamment de permettre l’intégration délibérée des Examens locaux dans les Examens nationaux volontaires, d’améliorer la capacité statistique et la fiabilité des données, d’aligner les cadres de développement nationaux sur les deux programmes et de faire face aux conséquences de la pandémie au niveau des gouvernements locaux.
Lignes directrices régionales africaines sur les Examens locaux volontaires
En outre, la CEA a présenté ses Lignes directrices régionales africaines pour les Examens locaux volontaires lors de l’atelier. Celles-ci, développées en partenariat avec ONU-Habitat et les Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique, les lignes directrices fournissent un modèle aux villes et localités pour préparer les Examens volontaires locaux, favoriser la cohérence des rapports et bénéficier d’opportunités d’apprentissage par les pairs.
L’atelier a été organisé en marge de la huitième session du Forum régional africain pour le développement durable, qui se déroule cette semaine au Rwanda.
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