Cotonou, le 27 mars 2025 (CEA) – Les priorités régionales en matière de transport, la réforme institutionnelle et l’innovation numérique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle 2025 du Programme pour la politique de transport en Afrique (SSATP), à Cotonou.
Cet évènement, organisé du 24 au 27 mars sur le thème « Renforcer la gouvernance pour des transports sûrs, durables et décarbonés en Afrique : renforcer les capacités institutionnelles grâce à la collaboration régionale », a réuni environ 250 participants, dont des ministres des transports des pays membres dudit (SSATP), des partenaires de développement, des experts techniques et des représentants du secteur privé.
Pendant quatre jours, les participants se sont penchés sur des questions cruciales telles que la connectivité régionale, la mobilité urbaine, la sécurité routière, ainsi que la gestion et le financement d’actifs routiers résilients. L’ordre du jour comprenait des ateliers techniques et des séances plénières les 24 et 25 mars, suivis de tables rondes ministérielles le 26 mars et de l’Assemblée générale du SSATP le 27 mars.
L’Assemblée générale était présidée par le Directeur de la Division de la technologie, de l’innovation, de la connectivité et du développement des infrastructures à la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Robert Lisinge.
M. Lisinge a souligné que l’intégration régionale et la Zone de libre-échange continentale africaine étaient essentielles au développement du transport transfrontalier en Afrique. Il a cité le réseau routier transafricain et le Marché unique africain du transport aérien comme des initiatives clés, tout en soulignant que le manque de coordination entre les institutions régionales et nationales restait un obstacle aux progrès.
Les ministres des transports du Bénin, de Madagascar, du Mali et du Soudan du Sud ont pris part à la réunion, ainsi que les vice-ministres de l’Angola et du Malawi.
L’une des séances techniques qui portait sur le thème « Exploiter les solutions numériques et les données pour un transport durable », examinait comment les technologies numériques et une meilleure utilisation des données peuvent soutenir des systèmes de transport plus durables. La session a porté sur les questions de gouvernance et de réglementation, le rôle des données dans l’élaboration des politiques et des exemples d’applications numériques réussies dans le secteur des transports.
Les participants ont partagé leur expérience en matière de stratégies pratiques et ont acquis des connaissances sur la manière dont les outils numériques peuvent façonner des systèmes de transport plus efficaces et plus résilients.
Le SSATP, fondé en 1987 par la CEA et la Banque mondiale, est la principale plateforme africaine d’élaboration des politiques de transport. Avec 43 pays membres africains, il collabore avec les gouvernements, les organisations régionales, les partenaires de développement et les acteurs des secteurs public et privé pour combler les lacunes politiques et promouvoir des systèmes de transport sûrs, durables et fiables sur l’ensemble du continent.
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